• Dauchaulied Paroles et traduction FR

     

    Arbeit macht freiLe travail rend libre

     

    Stacheldraht, mit Tod geladen,
    ist um uns're Welt gespannt.
    D'rauf ein Himmel ohne Gnaden
    sendet Frost und Sonnenbrand.
    Fern von uns sind alle Freuden,
    fern die Heimat, fern die Frau'n,
    wenn wir stumm zur Arbeit schreiten,
    Tausende im Morgengrau'n.

    Doch wir haben die Losung von Dachau gelernt
    und wurden stahlhart dabei.
    Sei ein Mann, Kamerad.
    Bleib ein Mensch, Kamerad.
    Mach ganze Arbeit, pack an Kamerad.
    Denn Arbeit, Arbeit macht frei.

    Vor der Mündung der Gewehre
    leben wir bei Tag und Nacht.
    Leben wird uns hier zu Lehre,
    schwerer als wir's je gedacht.
    Keiner mehr zählt Tag' und Wochen,
    mancher schon die Jahre nicht.
    Und so viele sind zerbrochen
    und verloren ihr Gesicht.

    Doch wir haben die Losung von Dachau gelernt
    und wurden stahlhart dabei.
    Sei ein Mann, Kamerad.
    Bleib ein Mensch, Kamerad.
    Mach ganze Arbeit, pack an Kamerad.
    Denn Arbeit, Arbeit macht frei.

    Schlepp den Stein und zieh den Wagen,
    keine Last sei dir zu schwer.
    Der du warst in fernen Tagen,
    bist du heut' schon längst nicht mehr.
    Stich den Spaten in die Erde,
    grab dein Mitleid tief hinein,
    und im eig'nen Schweiße werde
    selber du zu Stahl und Stein.

    Doch wir haben die Losung von Dachau gelernt
    und wurden stahlhart dabei.
    Sei ein Mann, Kamerad.
    Bleib ein Mensch, Kamerad.
    Mach ganze Arbeit, pack an Kamerad.
    Denn Arbeit, Arbeit macht frei.

    Einst wird die Sirene künden;
    auf zum letzten Zählappell.
    Draußen dann, wo wir uns finden
    bist du, Kamerad zur Stell'.
    Hell wird uns die Freiheit lachen,
    vorwärts geht's mit frischem Mut.
    Und die Arbeit, die wir machen,
    diese Arbeit, sie wird gut.

    Du fil barbelé, chargé de mort,
    s'étend autour de notre monde
    Au dessus, un ciel sans pitié
    Envoie gel et brûlures du soleil.
    Toutes les joies sont loin de nous,
    Loin de la maison, loin de la femme,
    Quand nous marchons en silence vers notre travail
    Par milliers au lever du jour.

    Mais nous avons appris la devise de Dachau
    Aussi dure que deviennent les ongles
    Sois un homme, camarade
    Reste un Homme, camarade
    Fais tout le travail, camarade.
    Car le travail, le travail rend libre

    Devant la bouche des revolvers
    Nous vivons le jour et la nuit.
    La vie est une leçon pour nous ici
    Plus difficile que ce qu'on peut imaginer.
    Plus aucun ne compte les jours et les semaines
    Plus encore ne comptent plus les années
    Et tant de gens sont brisés
    et ont perdu leur visage.

    Mais nous avons appris la devise de Dachau
    Aussi dure que deviennent les ongles
    Sois un homme, camarade
    Reste un Homme, camarade
    Fais tout le travail, camarade.
    Car le travail, le travail rend libre

    Porte la pierre et tire le chariot 
    Aucun fardeau n'est trop lourd pour toi
    Celui que tu étais dans les jours passés,
    Que tu es encore aujourd'hui, ne sera plus jamais.
    Enfoncez votre bêche dans le sol
    Enterre ta peine profondément
    et dans ta propre sueur
    Toi-même deviendras acier et pierre.

    Mais nous avons appris la devise de Dachau
    Aussi dure que deviennent les ongles
    Sois un homme, camarade
    Reste un Homme, camarade
    Fais tout le travail, camarade.
    Car le travail, le travail rend libre

    Un jour, la sirène retentira
    Sortis pour le dernier appel 
    Dehors alors, où que nous soyons.
    Tu seras là, camarade de chaînes.
    De l'enfer, la liberté nous fera rire
    "Nous avancerons avec un courage nouveau
    Et le travail que nous ferons
    Ce travail sera bon.

    Chanson composée au camp de Dachau en 1938.

    Musique  : Herbert Zipper - Paroles : Jura Soyfer